James Bond 007 : Skyfall, la critique du film

 

Publié le Samedi 27 octobre 2012 à 14:30:00 par Sylvain Morgant (feat. Cedric Gasperini)

 

James Bond 007 : Skyfall, la critique du film

Un reBond

imageUn disque dur contenant des données confidentielles appartenant au MI-6 est volé. 007 et une agent novice sont envoyés à Istanbul le récupérer. Après une intense poursuite avec le voleur, Bond se retrouve en plein combat sur le toit d'un train. M, parce que le disque contient des données ultra sensibles, ordonne à ce nouvel agent de faire feu sur le terroriste. Mais c'est Bond qui est touché. Son corps chute dans un fleuve et l’agent 007 est déclaré mort en mission.

En Angleterre, après l'enterrement de Bond, M doit faire face à une enquête du ministère mené par Gareth Mallory, détaché par le Premier Ministre : le disque perdu contient le nom d'agents infiltrés de l’OTAN. Une explosion dans les bureaux du MI6 plus tard, l’ennemi qui détient le disque commence à diffuser les noms de plusieurs agents qui sont aussitôt abattus par les terroristes qu’ils infiltraient.

Bond, qui a survécu miraculeusement et noie ses questions existentielles et patriotiques dans l’alcool, le sexe et les antidépresseurs, décide alors de revenir.

Mais est-il encore apte au service ? Qui est derrière toutes ces attaques ? Qui veut la peau de M ?

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screenSkyfall marque les 50 ans de Bond, James Bond. Est-ce que l'agent le moins secret du Royaume Uni commence à se faire des cheveux blanc, à être plus lent, tirer moins vite et moins bien ? Est-ce que le personnage n'est pas trop vieux dans une époque où tout va à 100 à l'heure ?

Si l'introduction démarre sur les chapeaux de roue, le reste du film suit un rythme plus lent. Il pose doucement ses jalons pour nous amener à un final explosif et très fort en émotions. Il est à l'image de James, qui blessé, doit réapprendre à être 007. Il distille ses informations petit à petit. Il prend son temps, il va au fond des choses, étudie surtout la psychologie des personnages, en introduit d’auters avec délicatesse et brio… et finalement, c'est tant mieux.

screenBien entendu, nous sommes devant des thèmes convenus. Un héros mis à terre qui revient plus en forme que jamais, des services secrets dont les politiques se demandent à quoi ils servent, la vengeance du méchant…

Daniel Craig joue juste à tout moment, passant de l'agent brutal à l'agent brisé pour redevenir Bond. Javier Bardem est tout simplement énorme dans son rôle de méchant. Sa teinture blonde peroxydée pouvait laisser craindre le pire. On a tout simplement le meilleur. Les deux personnages sont même semblables sur bien des points, seule l'acceptation de leur condition et de leur état éphémère les différencient. A noter, une discussion hallucinante entre les deux, qui vient casser les codes de 007, et plus particulièrement le mythe de l’homme viril et intouchable qu’il représente.

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screenEn parlant d'image, le film n'est pas forcément le meilleur Bond mais c'est aussi et surtout un film anniversaire/hommage à "Double O Seven". Ainsi, durant tout le long-métrage, les références aux précédents films sont nombreuses. Avec par exemple lu retour de Q et du Walter PPK, celui de l'Aston Martin DB5 (Goldfinger, Opération Tonnerre) customisée par le service technique. Et cet hommage est beaucoup mieux fait que celui fait dans Meurt un autre jour.

Ceux qui regrettait "l'ancien" James Bond rempli de gadgets en seront pour leur frais, car à l'époque des tablettes, smartphones et autres puces GPS dans tout et n'importe quoi, la montre laser avec 300 mètres de cordes en acier fait légèrement ridicule. Et puis comme le dit Q : "On a arrêté de faire les stylos-explosifs". Pas de gadgets, donc. Juste de l’humain.

screenJustement, en parlant d’humain, la grande force du film est aussi de casser l'image sombre qu'ils venaient d'installer dans les deux précédents volets, en le rendant plus vivant, plus accessible. Cela permet aussi au Bond "original" de revenir et de comprendre le cheminement pour en arriver là.

Si Casino Royale était un renouveau, Skyfall est une renaissance, une résurrection. Et un très beau cadeau d'anniversaire.

Happy Birthday Mister Bond.


 
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James Bond 007 : Skyfall, la critique du film

Plateformes :

Editeur : Sony Pictures Releasing France

Développeur : Sam Mendes

PEGI : 12+

Prix : Cinema

LA NOTE

LA NOTE DES LECTEURS

note 8/10

 

 

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