Publié le Mercredi 23 novembre 2011 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test Mario et Sonic aux Jeux Olympiques de Londres 2012 (Wii)

Une médaille en chocolat

Après avoir fait un véritable carton avec son Mario et Sonic aux Jeux Olympiques à la fin 2007, puis avoir remis le couvert avec Mario et Sonic aux Jeux Olympiques d’Hiver en 2009, Sega poursuit sa sortie de jeux vidéo tirés des Olympiades.
Du coup, on se retrouve cette année avec un Mario et Sonic aux Jeux Olympiques de Londres 2012.

La formule n’a pas changé : des sports qui sont autant de mini-jeux, à partager entre amis, jusqu’à 4 joueurs.

Chaque sport est réparti en catégories. Ainsi, en ce qui concerne l’athlétisme, on retrouvera le 100m, le 110m haies, le 4x100m relais, le saut en longueur, le lancer de marteau, le lancer de disque et le lancer de javelot. Soit 7 épreuves au total.
En ce qui concerne la gymnastique, on retrouve les barres asymétriques, le trampoline et la gymnastique rythmique avec ruban. Soit 3 épreuves.
Enfin , sont disponibles le 100m nage libre, la natation synchronisée, Le canoë 1000m, le saut d’obstacle à cheval, le badminton (double), le beach-volley, le tennis de table, le football, le tir olympique, l’épée et le cyclisme sur piste poursuite par équipes. Soit 11 épreuves.
Au total, donc, ce sont 21 épreuves qui sont disponibles.

A celles-ci, il convient de rajouter 10 épreuves de rêve, ou des « sports » imaginaires inventés par Sega pour varier le contenu de son jeu : Saut en longueur d’un nuage à un autre, Rafting, Lancer du disque, Barres asymétriques, Haies, Equitation, Vitesse, Trampoline, Voyage spatial et Escrime. Ces épreuves « Rêve » sont totalement différentes des sports olympiques du même nom. Il s’agira ici de chevaucher un disque sur un parcours, là de faire une course à l’intérieur d’une bulle, là encore une course de haies avec bonus et malus…

Bref, un total de 31 épreuves sont incluses dans le jeu.


Comme vous vous en doutez, toutes ne sont pas convaincantes. Si les courses sont, globalement, toujours aussi amusantes à jouer, d’autres se révèlent moins amusantes, comme le football, par exemple, assez simpliste et peu passionnant, ou le trampoline version rêve, très brouillon.
Les épreuves qui étaient déjà présentes il y a quatre ans dans Mario et Sonic aux Jeux Olympiques, ont bénéficié d’un petit lifting niveau jouabilité : bouton boost sur les courses, coups spéciaux à l’escrime, le tennis de table, le badminton ou le beach volley… sans oublier une meilleure gestion de l’effort sur les épreuves d’endurance ou le tir, complètement revu et bien plus amusant.
Mais globalement, à part trois ou quatre épreuves, tous ces mini-jeux sont plutôt sympathiques, bien foutus, et propices à de grands moments de rire entre amis.

Car tout est là, une nouvelle fois. Sympathique à jouer seul pour le côté « records à battre », Mario et Sonic aux Jeux Olympiques de Londres 2012 reste, avant tout, un jeu apéritif, voire un jeu familial. On le sort en même temps que les cacahuètes, ou lors d’un dimanche après-midi pluvieux avec les enfants. Et il prend alors toute sa saveur. On enchaîne les épreuves comme autant de fous rires, se donnant à fond au point d’en être parfaitement ridicules sur les épreuves, se charriant dès que l’on a battu ses adversaires… bref, c’est comme d’habitude un jeu qui se savoure « comme une fête entre amis ».


Notons enfin que 20 personnages, classés par type (Puissance, complet, vitesse, habileté) sont disponibles. Ils sont bien entendu issus des deux univers des héros, et vous pourrez donc incarner Sonic ou Mario, mais également Luigi, Peach, Bowser, Donkey Kong, Wario, Knuckles, Shadow, Tails, Yoshi et j’en passe.
D’autre part, deux modes de jeux sont accessibles : match libre et Londres en Folie. On regrettera amèrement l’impossibilité de créer ses propres Olympiades en y sélectionnant ses épreuves favorites. Un petit mot sur Londres en Folie : Présenté sous la forme d’un jeu de plateau, il permet de participer à des mini-jeux supplémentaires, façon Mario Party, sans en avoir la saveur, pour gagner des vignettes. Quizz, courses-poursuites et jeux d’adresse sont les principaux thèmes de ces mini-jeux, auxquels viendront d’ajouter de temps en temps l’une des épreuves olympiques. Sympathique, mais au rythme plombé par de fréquents arrêts, ce mode transformera le jeu en une sorte de gentillet jeu de société. Pas inoubliable, pas forcément du goût de tout le monde, mais il a au moins le mérite d’être là et de proposer quelque chose de différent et de varié.

Au final, soyons clair. Avec son graphisme fidèle à la série, donc sans fioriture, classique mais agréable, Mario et Sonic aux Jeux Olympiques de Londres 2012 est un jeu sans surprise et tout ce qu’il y a de plus classique. Si vous possédez déjà les deux premiers opus, il faudra peut-être y regarder à deux fois avant d’acquérir celui-ci. Sans toutefois être à déconseiller dans ce cas. Car quoi qu’il arrive, en toute honnêteté, Sega offre une nouvelle fois un jeu vraiment réussi, sympa comme tout et propice à de grands et agréables moments de fous rires. On s’y amuse, on se plait à battre des records et viser la plus haute marche du podium, avec ses amis ou sa famille. Bref, Mario et Sonic aux Jeux Olympiques de Londres 2012 est un très bon jeu, qui comblera toutes vos attentes. De quoi tomber, une nouvelle fois, sous le charme.

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