The Finest Hours, la critique du film

 

Publié le Mercredi 24 février 2016 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

The Finest Hours, la critique du film

Un excellent film, contre toute attente

imageNous sommes le 18 février 1952. Une gigantesque et violente tempête s’abat sur la côte Est des USA. Elle atteint la Nouvelle-Angleterre. Un pétrolier, le SS Fort Mercer, est en perdition. Toutes les unités de sauvetage sont mobilisées pour lui venir en aide. Lorsque sur le radar, un autre point apparait, les autorités croient en une « trace fantôme » puisqu’aucun navire ne s’est annoncé. C’est en fait le SS Pendleton, un cargo, lui aussi en plein naufrage. Coupé en deux, le navire est sur le point de sombrer. Le premier assistant mécanicien Ray Sybert prend les choses en mains et tente d’échouer ce qu’il reste du bateau dans l’espoir que les secours arriveront avant qu’il ne coule totalement.
Quand les sauveteurs se rendent compte de la situation désespérée du SS Pendleton, ils envoient une petite corvette de secours. Bernie Webber et trois de ses coéquipiers prennent donc la mer. Une mer déchaînée. Des températures glaciales. Des vagues de 20 mètres de haut. Ils n’ont aucune chance de réussir leur mission. A terre, la fiancée de Bernie a peur de perdre l’homme qu’elle aime et qu’elle doit épouser dans les mois qui viennent…

The Finest Hours fait partie de ces films qu’on ne veut pas forcément aller voir parce que bon… les films catastrophes, on en a largement soupé. Et puis une histoire de naufrages, de la flotte à tout va, 4 péquenauds sur leur coque de noix… pas de quoi affronter la froideur de l’hiver pour aller au ciné.
Et puis on vous invite à l’avant-première. Alors par courtoisie, et parce que ce jour-là, vous êtes justement dans le coin, vous y allez. Sans conviction. Persuadé qu’au pire, vous allez vous ennuyer sévère, au mieux, vous verrez un film formaté par Hollywood et qui n’apporte strictement rien au schmilblick du 7ème art.

Et puis bon. Craig Gillespie est derrière la caméra. Un type à qui l’on doit le navet Mr Woodcock ou les très très loin d’être inoubliables Million Dollar Arm, Une fiancée pas comme les autres, et Fright Night. Et puis si Casey Affleck et Ben Foster, deux excellents acteurs, sont à l’affiche, ils la partagent quand même avec l’insipide Chris Pine…

Avouez que tout ça réuni, ça ne donne pas envie d’aller voir The Finest Hours. Une histoire américano-américaine sur la bravoure américaine contre les éléments naturels.


Et pourtant, quel film !

screenOn ressort de la séance épuisé et ravi. Epuisé parce que le film est un concentré de bravoure, face à des situations totalement hallucinantes et désespérées. On retient son souffle des dizaines de fois. On souffre avec les héros. On est pris dans un tourbillon. On plonge – c’est le cas de le dire – sans retenue dans l’histoire. Une histoire formidable. D’hommes formidables. D’une histoire vraie totalement incroyable.
Grâce à une réalisation qui n’en fait pas trop et sait se mettre en retrait pour donner toute leur importance aux évènements, aux éléments, aux personnages. Grâce à des acteurs tout en sobriété. Même Chris Pine est excellent. C’est dire. Grâce au charme désuet de la belle Holliday Grainger.

Les scènes en pleine mer sont époustouflantes et vous en mettent plein la vue. Tout est à peine croyable. On n’y croirait d’ailleurs pas si ce n’était une histoire vraie.

screenAlors certes, quelques passages auraient pu être évités. Quelques plans, une fin « aux phares des voitures » que l’on voit débarquer à dix kilomètres et qui n’apporte strictement rien au film. Quelques réflexions ou personnages caricaturaux (le boss des sauveteurs). Mais honnêtement, rien non plus qui pourrait vous faire douter de la qualité de ce The Finest Hours.

Une réussite improbable à laquelle on était loin de s’attendre. Et finalement, sur grand écran, on en prend plein les yeux. C’est splendide. Un film à voir. Vraiment.

 

 
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Plateformes :

Editeur : The Walt Disney Company France

Développeur : Craig Gillespie

PEGI : 7+

Prix : Cinema

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