Prince of Persia : Les Sables Oubliés

 

Publié le Jeudi 22 avril 2010 à 18:00:00 par Cedric Gasperini

 

Un vers de Djinn

imagePrince of Persia revient après un épisode étrange, tout en cellshading, mais joli quand même, même si le cellshading, pour le coup, ce n'est pas vraiment mon truc. Un épisode à part dans la série, tout en retenue, sans vraiment de combats, mais avec des acrobaties délirantes. Un épisode que, personnellement, j'ai plutôt aimé.
Et on oubliera l'épisode du « oui mais en fait, on vous colle une autre fin sous forme de DLC » sur lequel on a déjà suffisamment devisé et qui n'intéresse, aujourd'hui, que les frustrés du paddle qui n'ont rien d'autre à faire de leur journée que râler contre le monde entier.
Bref, le dernier Prince of Persia était bien sympa.

Aujourd'hui, pourtant, UbiSoft fait marche arrière. Et pour cause :le film tiré de la licence sort bientôt au cinéma. Une production Brukenheimer, avec Jake Gyllenhaal, filmée à grands renforts d'effets spéciaux. Et comme le film s'appuie sur l'histoire de la dague du temps, UbiSoft a décidé de revenir sur cette ancienne histoire et de nous en livrer un nouvel épisode.

Prince of Persia : Les Sables Oubliés, s'insère entre les épisodes Les Sables du Temps et l'Âme du Guerrier, sortis respectivement en 2003 et 2004.
Un choix d'autant plus osé que la licence commençait un peu à tourner en rond.

imageNous avons donc pu jouer au premier chapitre du jeu, qui représente grosso modo une douzaine de niveaux et salles.
Tout commence dans une ville assiégée par un terrible démon. Vous apprendrez assez rapidement qu'il s'agit, en fait, de Malik, le propre frère du Prince. Malik s'est offert un Djinn. En promotion sans doute, puisque le djinn a alors pris possession de Malik. Et Malik se retrouve dans un djinn trop serré.
Un esprit, bon celui-ci, et féminin qui plus est, va aider le Prince. Enfin, tu parles d'une aide : elle lui dit que le seul moyen d'en découdre avec le djinn est de le délaver. Et pour le coup, Malik y passera lui aussi, un peu comme la couleur avec l'eau usée. Bref, il est foutu, il ne faut pas y penser, allez, cours mon petit Prince de luxe.
Sauf que le Prince ne l'entend pas de cette oreille qu'il a caché sous ses cheveux longs : il veut réussir à tailler le djinn d'un grand coup d'épée qui fait fizz (c'est connu que le djinn fizz) et sauver son frère, les deux en même temps. Parce que le djinn le saoule. C'est qu'il est têtu, le Prince. Et il va aller affronter le djinn dans sa propre ville dont le nom nous est inconnu mais, à vrai dire, en suivant les pancartes Levis, ça devrait aller.
 
Nous voilà donc avec un Prince qui ressemble trait pour trait, mèche par mèche, à celui que l'on contrôlait déjà dans Les Sables du Temps et l'Âme du Guerrier.
Le Prince virevolte, sautille, et sort son gros sabre pour tailler dans des hordes d'ennemis. Pour le coup, les ennemis sont plus nombreux que dans le jeu sorti fin 2008. Outre des boss, on rencontre des momies, des squelettes et d'autres adversaires plus ou moins rapides, plus ou moins puissants, et auxquels il faudra coller plus ou moins de coups pour les terrasser. Rien d'insurmontable d'ailleurs. Les combats sont une simple formalité et manquent, soit dit en passant, cruellement de mordant (même les boss paraissaient faiblards).

imageSi vous mourrez, vous pourrez utiliser les sables du temps qui vous permettront de revenir en arrière de quelques instants pour retenter un saut, une pirouette ou je ne sais quoi. Si les sables du temps ne suffisent pas, vous recommencerez au dernier checkpoint, généralement situé à proximité, deux ou trois obstacles maximum en arrière. Pour le coup, on comprend mal la levée stupide de boucliers concernant l'ancien Prince of Persia dans lequel « on ne pouvait pas mourir » et où chaque saut raté était retenté immédiatement. Là, même si le système est, dans sa forme, différent, le fond et le résultat sont exactement identiques. Et quand on meurt quand même, on se rend compte finalement que devoir retenter un saut ou une combinaison de sauts que l'on avait réussi avant, c'est chiant.

Autrement, le Prince saute, court sur les murs, rebondit, roule-boule, grimpe aux murs, voir tombe en déchirant de grandes tentures avec sa dague pour ralentir sa chute.
Tout un tas d'acrobaties, faciles à exécuter, sont disponibles. C'est très simple à contrôler et tout est une question de timing.
Il faudra combattre, parfois, détruire pots et jarres pour récupérer un peu de vie, et déjouer les nombreux pièges et puzzles qui sont disséminés partout dans les salles. A se dire qu'en fait, les habitants de la ville, avant qu'elle ne soit envahie par les forces du djinn, étaient de grands malades mentaux. Il y a des scies, au sol et aux murs, des rondins à lames qui bougent, des sols qui s'effondrent, des boutons poussoirs qui ouvrent une grille pour quelques secondes, des murs qui bougent... et même pas une seule concubine du harem oubliée dans un coin.
 
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C'est du Prince of Persia, quoi.

Vous gagnerez aussi de l'expérience qui vous permettra d'améliorer vos compétences, sachant que le bon esprit qui vous accompagne (de loin puisque vous ne le rencontrerez que dans son plan, à certains moments), vous donnera quelques pouvoirs surhumains, comme un « super saut qui vous fait défoncer la tête des ennemis ». Rien d'exagéré toutefois, je vous rassure, et qui puisse nuire à l'esprit Prince of Persia.
 
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Autrement, le jeu est assez beau. La version preview manquait sériseument de polish, surtout sur PS3, mais globalement, c'est beau, l'ambiance est bonne, bref, du PoP classique.

Agréable à jouer, bien prise de tête parfois, voilà un jeu qui s'annonce sympathique. Loin d'être révolutionnaire, loin d'être osé ou original, bref, complètement classique, mais sympathique quand même.

 

 
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