L’actualité de cette semaine a été dominée par… hein ? Pardon ?

La reprise du championnat de foot ? Non, on s’en tape. On verra ça au retour des vacances.

Les émeutes à Londres ? Non plus. Quoi de plus normal dans un pays où 20°C est une température caniculaire, que des jeunes aient envie de se réchauffer en brûlant une ou deux poubelles ? Et puis l’Angleterre, c’est venteux, alors parfois, le feu leur échappe et crame au passage quelques voitures ou bâtiments… pas de quoi en faire un fromage, hein ? Surtout que le fromage, en Angleterre… comment dire… Et puis ça va relancer l’industrie automobile et du BTP. Que des bonnes choses, je vous dis.

L’effondrement des bourses ? Encore moins. La crise que l’on pensait enfin vaincue resurgit et emporte avec elle l’économie mondiale. Mais je m’en moque. Mes lingots sont bien à l’abri enterrés dans mon jardin, sous le deuxième rosier en partant de la droite, non, pas celui-là, non, c’est malin maintenant, repose la main et remet de la terre par-dessus, voilà, le blanc, là, c’est là. Bon.

 

Toujours est-il que rien de tout cela n’a vraiment d’importance. Il y a bien plus grave que tout cela. Que tout cela réuni, même.

En effet, depuis mardi matin, je souffre d’un gros torticolis. Mais attention, pas le petit torticolis de ménagère qui a trop lavé ses carreaux. Ni même le petit torticolis du cave qui a trop tourné la tête sur une fille de passage aux talons trop hauts et à la jupe trop courte. Non. Un putain de saloperie de monstrueux torticolis serait plus proche de la vérité, question définition, mais sans doute encore trop doux par rapport à la réalité.

A vous en cogner la tête contre les murs. A vous faire hurler au moindre mouvement. A, surtout, vous empêcher de dormir… Et quasiment une semaine de nuit blanche, c’est sympa quand vous êtes à Ibiza à lever de la minette au QI aussi élevé que les cm² de tissu de leur string, mais pour le coup, quand vous ne pouvez plus même poser votre cou sur un oreiller sans hurler votre race, c’est un véritable enfer.

 

Voilà donc comment j’ai traversé la semaine. A me trainer. A ne pas pouvoir me concentrer plus de 5 minutes sur un texte, sur une news, sans serrer les dents de douleur.

J’ai vécu une semaine à ne regarder que devant moi et à laisser passer le monde sur le côté.

 

Oh, vous me connaissez, j’ai pourtant lutté. J’ai cherché des solutions à mon Mal. Ma femme a gentiment proposé de me masser le cou sinon je tuais son cheval.

J’ai même poussé les portes d’un cabinet d’ostéopathe, moi qui ai pourtant toujours plus ou moins considéré cette profession comme du charlatanisme. Oh, les pro-tripotage n’ont pas besoin d’essayer de me convaincre à grands renfort de « maintenant c’est encadré » ou « maintenant c’est reconnu », j’ai des à-priori bien ancrés et n’ai pas forcément envie d’en changer pour le moment. D’ailleurs, même ça n’a pas réussi à soigner ma douleur.

Je me suis envoyé du paracétamol et du décontractant en intraveineuse. Ca m'a rappelé mes soirées punks à me défoncer dans une cave dans les années 70, et à cracher sur la société en écoutant les Sex Pistols.

Mais finalement, aucune de ces solutions n'a été efficace.
Et je hurlais de douleur au moindre mouvement, nuit et jour. Pas doute, dans la famille torticolis, j'avais tiré le King. Le Roi des Roi. Le Sauron des torticolis.

Je vous rassure, ce matin, il y a du mieux. J'ai décidé d'une médecine alternative pour en venir à bout. Une médecine toute personnelle et non reconnue par la sécu : 1/4 Whisky (Pure Malt), 1/4 Calavados, 1/4 Vin rouge (Grand Cru Classé), 1/4 Champagne, 1/4 Cognac (XO). Et question dose, c'est environ "beaucoup" de chaque. Ah, par contre, pas la peine de tout mélanger dans un grand verre, hein. Non, il ne faut pas exagérer. Vous pouvez enquiller 2-3 verres de chaque au cours du repas. Voire plus. Et du coup, ça marche. Vraiment. Si, si. A tel point qu'au final, vous n'avez plus trop mal. Vous êst bien. Vous souriez bêtement. Et vous n'êtes même plus capable de compter les 1/4 correctement. De toute manière, hein, à ce niveau-là, les maths n'ont plus d'importance.

Oui, je sais. Faire l'apologie de l'alcool, c'est maaaal. Mais c'est une des choses qui m'a toujours saoulé, la loi Evin. "Les gens sont trop cons, interdisons la pub sur l'alcool sinon ils vont tous devenir alcooliques". Ca me sidère... Alors soit les gens sont effectivement trop cons et sombreront dans l'alcool à la moindre affiche, et dans ce cas, à vrai dire, s'il sont à ce point débiles, c'est peut-être mieux qu'ils se chopent le plus rapidement une cirrhose, si possible avant de procréer, soit les politiques sont suffisamment cons pour penser qu'interdire les pubs sur l'alcool est utile et efficace.
Parce que si on me sort l'argument de la protection de la jeunesse, notamment, je pense que vous ne la fréquentez pas assez, justement la jeunesse, pour vous rendre compte qu'elle n'a pas besoin d'être privée de pubs sur l'alcool pour s'en envoyer des litres entiers en soirées ou en vacances.

Mais soit. Je vais m'arrêter là.
Demain, jour férié.

Ne ratez pas notre preview de GEARS OF WAR 3 (solo).

Et mardi, direction Gamescom. Là encore, si vous aviez prévu quelque chose la semaine prochaine, annulez. C'est LE voyage qu'il ne faut absolument pas rater.

Allez, bon Dimanche. Sous la pluie.

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