Civilization VI: Rise and Fall (PC)

 

Publié le Vendredi 16 février 2018 à 12:00:00 par Cedric Gasperini

 

Test de Civilization VI Rise and Fall (PC)

L'extension de l'année ?

imageJe vais être tout à fait honnête, Civilization VI est un des très rares jeux sortis il y a plus d’un an auxquels je joue encore. Et indéniablement celui auquel je joue le plus. Dès que j’ai 5 minutes ou plutôt que de faire une pause-café, je lance une petite partie.

Systématiquement, au bout de deux heures, je me rends compte que les 5 minutes sont déjà dépassées et que du coup, je suis à la bourre dans mon boulot. Ou à un rendez-vous. Mais je n’y peux rien. Je ne résiste pas à un petit tour en plus…

Dire que j’attendais la nouvelle extension, Rise and Fall, avec impatience, est un doux euphémisme. Et ce même si son prix est, à mon avis, exagéré. 30 € l’extension, c’est 10 € de trop à mon avis. Même si, il faut bien l’avouer, le contenu est important.

Civilization VI Rise and Fall propose 9 nouveaux dirigeants et 8 nouvelles civilizations.

Robert Bruce est à la tête de l’Ecosse, Lautaro est le dirigeant Mapuche (un peuple du Chili et de l’Argentine), la Reine Tamar est à la tête de la Géorgie, Poundmaker est à la tête des Indiens Cris, Gengis Khan dirige la Mongolie, la Reine Wilhelmine dirige les Pays-Bas et la Reine Seondeok est à la tête de la Corée. Enfin, Chandragupta est un deuxième dirigeant pour l’Inde.
Une nouvelle fois, chaque dirigeant a son caractère et sera, au choix, plus porté sur la diplomatie, la conquête, le commerce, l’échange, la guerre… Et si vous choisissez l’une de ces civilisations, vous aurez des unités et bâtiments exclusifs.
Sans rien révolutionner, ces ajouts permettent plus de diversité. Et surtout, ils s’intègrent parfaitement dans la liste des dirigeants déjà présents, sans apporter de déséquilibre dû à un éventuel avantage ou une faiblesse. Chacun est parfaitement équilibré.


screenS’ajoutent également huit nouvelles merveilles à construire, sept merveilles naturelles à découvrir de manière aléatoire sur la carte, quatre nouvelles unités, deux améliorations de case, deux nouveaux quartiers, quatorze nouveaux bâtiments, trois nouvelles ressources…

Bref, niveau contenu pur, on a de quoi se faire plaisir. Là encore, tout s’intègre parfaitement et aucun déséquilibre n’est introduit par les nouveautés. C’est à préciser et à louer.

Mais les plus grands changements concernent le gameplay.

screenDans un premier temps, un système d’Ages est ajouté. Des défis spéciaux, au fil des différentes ères, vous sont demandés (en fait, vous en choisissez un au début de chaque ère) et vous octroient des points. Il faut atteindre un certain nombre de points pour être dans un Age normal. Si vous n’y arrivez pas, vous serez dans un Age sombre : malus de développement, de loyauté de vos peuples… et si vous dépassez largement vos prévisions, vous pourrez lancer un Age d’or. Avec ce que cela implique de bonus. Mieux encore : passer d’un âge sombre à un âge d’or déclenche un Age Héroïque… Cette histoire d’âges ajoute une vraie dimension spéciale et oriente votre façon de jouer. Vous avez misé sur les découvertes scientifiques ? Vous allez faire en sorte de les développer rapidement et mettre l’accent dessus. Sans compter que les conquêtes vous rapportent souvent des points faciles… et vous risquez, s’il vous en manquent un ou deux pour éviter un âge sombre ou déclencher un âge d’or, être poussé à déclarer une guerre ou deux durant cette ère…
Notez enfin que subir un âge sombre permet de débloquer certaines doctrines et tenter de rattraper votre retard. Ce n’est donc ni une fatalité, ni synonyme d’échec pour toute la durée de la partie.

Sachez aussi que vos plus grandes réussites (ville la plus peuplée au monde, découverte en premier de telle ou telle technologie, conquêtes, développement…) seront inscrits dans une frise historique. De quoi obtenir des points pour les âges, mais aussi flatter votre égo…

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screenL’autre grosse nouveauté, et sachez qu’elle impacte là aussi énormément votre façon de jouer, concerne les gouverneurs et la loyauté de vos villes. Chaque ville subit l’influence  des villes voisines. En termes de religion et de loyauté. Une ville entourée de plusieurs villes d’une autre civilisation aura tendance à s’en rapprocher… jusqu’à pourquoi pas déclencher une révolte, déclarer son indépendance, puis se rattacher à la civilisation voisine. Ce qui est vrai pour vos villes l’est également pour celles des autres civilisations. Voire une ville ennemie décider de passer sous votre giron, c’est gagner du territoire sans lever le petit doigt. Rien que du bonheur.
Malheureusement, cela impacte les conquêtes : attaquer une ville ennemie sur un continent ennemi, c’est l’assurance, si vous ne choisissez pas bien votre cible, de la voir rapidement se révolter pour repasser dans le giron de vos ennemis…
Pour éviter cela, vous pourrez envoyer un gouverneur. Il y en a 7, à débloquer au fil de vos découvertes. S’ils consolident votre mainmise sur une ville, ils ne sont pas tout-puissants et ne pourront pas empêcher une révolte si l’influence des villes alentours est trop forte. De la même manière, un espion peut le neutraliser pour un nombre de tours fatal…
Mais ses gouverneurs ne sont pas seulement utiles pour la loyauté : ils apportent chacun des bonus qui peuvent booster une ville. Idéal pour celles qui seraient un peu à la peine question ressources, par exemple.

screenEnfin on passer sur les urgences, qui peuvent permettre à des civilisations, même ennemies, de s’allier pour un seul but : aller punir une autre civilisation (et ses alliés) qui, par exemple, a pris une ville importante ou a déclenché un évènement atomique, par exemple. Ils permettent de faire gagner de l’or en cas de réussite et d’en perdre en cas d’échec. Mal gérés pour le moment, ils sont un peu erratiques et des sortes « d’options de la dernière chance ».

Au final, cette extension Rise and Fall n’apporte pas de changement fondamental, mais ajoute suffisamment de choses, et des choses vraiment bien pensées, pour renouveler l’intérêt du jeu. Mieux encore : ça apporte une dimension stratégique supplémentaire. Plus de réflexion. Plus de planification sur le long terme. Les âges, la loyauté et les gouverneurs sont vraiment un excellent ajout. Bref, du tout bon. Conquis.

 

 
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Civilization VI: Rise and Fall (PC)

Plateformes : PC

Editeur : 2K Games

Développeur : Firaxis Games

PEGI : 12+

Prix : 30 €

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